Perte de désir sexuel dans le couple : et si le problème ne venait pas de vous ?

Publié le 4 août 2025 à 13:24

Vous avez tapé “perte de désir” dans Google. Pas étonnant. C’est l’une des requêtes les plus courantes dans les moteurs de recherche… et dans mon cabinet à Thiant.

Mais si le problème ne venait pas de vous ? Ni de votre partenaire, ni de votre corps. Et si le désir, ce n’était pas une histoire de panne… mais de dialogue absent, de fatigue trop pleine, de charge mentale invisible ou de scénarios qui tournent en boucle dans la tête ?

Spoiler : c’est rarement une question de libido. C’est une question de lien.

Le piège de la performance

Il faudrait toujours avoir envie, toujours prêt·e, toujours “connecté·e”, toujours réactif·ve, toujours partant·e.
Le bon moment, la bonne humeur, le bon tempo. Sinon, c’est suspect. Alors quand l’envie se fait la malle, le doute s’invite. On observe. On compare. On culpabilise, et on finit par se demander si quelque chose ne cloche pas. En soi. En l’autre. Dans le couple.

Mais à force de vouloir faire comme si de rien n’était, le corps, lui, dit non. Et le désir ? Il se planque dans un coin, en attendant qu’on l’écoute vraiment.

Et si ce n’était pas une panne… mais un signal silencieux ?

Une libido en baisse, ce n’est pas un bug à réparer, ni une anomalie, et encore moins un défaut de fabrication. C’est souvent le corps qui murmure ce que les mots n’arrivent plus à dire : un désaccord intérieur, une fatigue qui s’accumule là où on n’ose pas regarder, un besoin d’espace, de sens, de souffle, un “je ne me sens plus invité·e dans cette relation”, mais dit en langage peau, silence, retrait. Et ce langage-là, on ne l’apprend pas à l’école. On l’interprète de travers, on le prend pour du rejet, on essaie de le faire taire à coups de bonne volonté ou de pression. Alors qu’en réalité, c’est un appel à ralentir., à écouter et à réajuster. Parce que le désir, ce n’est pas un bouton “on/off”, mais un dialogue vivant, fragile, parfois brouillé… et toujours révélateur.

Ce que voit un·e sexologue en séance

Des individus en couple, en solo, en questionnement. Parfois ensemble, souvent seul·e pour commencer. Parfois très jeunes, parfois en milieu de vie, parfois en transition, et souvent en train de douter de leur désir, de leur lien, d’eux-mêmes. Dans mon métier, on entend : « Je l’aime, mais je n’ai plus envie. »,  «Je le·la désire encore, mais mon corps ne suit plus. », ou encore : « Je ne sais plus comment retrouver l’élan sans que ça sonne faux. » Ce que l'on rencontre, ce sont surtout des personnes qui ne savent plus comment se rejoindre, dans leur corps, leur tête, leur couple, leur rythme. Certaines ont mis leur désir en veille, d’autres l’ont mis de côté pour ne pas déranger, et d’autres encore le taisent, parce qu’il ne rentre pas dans ce qu’on attend d’eux·elles.

Ce qu’il est possible de faire

Quand le désir se fait discret, ce n’est pas forcément la fin d’une histoire. C’est parfois le début d’un autre dialogue — plus honnête, plus ajusté, plus vivant. Il est possible de ralentir, de questionner sans accuser, d’explorer ce qui s’est figé, ce qui s’est éloigné, ce qui cherche à s’exprimer autrement. Il est possible de remettre du mouvement là où la routine a tout lissé, de retrouver du lien là où le quotidien a pris toute la place, de réapprendre à se rencontrer, autrement, différemment, peut-être plus justement. Et non : consulter un·e sexothérapeute n’est pas un aveu d’échec. La thérapie, en individuelle ou en couple, n’est pas “réservée pour plus tard quand ça ira vraiment mal”. C’est un choix de conscience, un pas vers soi, vers l’autre et vers une intimité qu’on n’a pas envie d’abandonner tout à fait.

Envie de renouer ?

Je suis sexologue à Thiant (entre Denain et Valenciennes), dans un espace pensé pour ça : dire ce qu’on ne dit nulle part ailleurs.
Pour parler de ce qui gratte, de ce qui se tait, de ce qui ne se vit plus vraiment. Il n’y a pas besoin d’aller mal pour consulter. Il suffit de sentir que quelque chose s’est distendu, et d’avoir encore un peu d’envie de le réchauffer. Ici, on ne cherche pas à “relancer le désir”. On cherche à comprendre ce qui a été mis en pause, mis sous silence, ou simplement oublié. Et on le fait à votre rythme, avec honnêteté, respect, et beaucoup moins de pression qu’on ne l’imagine.

Marina Wallet est sexothérapeute et thérapeute de couple à Thiant, entre Valenciennes et Denain. Elle accompagne les personnes et les couples, quels que soient leur genre ou leur orientation, avec une approche humaine, confidentielle et engagée. Ce contenu est informatif et ne remplace pas une consultation thérapeutique personnalisée.

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