Prendre rendez-vous avec un·e thérapeute peut sembler intimidant. Beaucoup arrivent avec appréhension, pensant devoir tout dire ou répondre à des questions intrusives. En réalité, une séance est avant tout une rencontre humaine, où le rythme s’adapte à vous.

Elle a claqué la porte hier. Lui, il relit ses messages en boucle. Ils se détestent. Ils s’aiment encore. Ils ne savent plus. La séparation, c’est un séisme. Et dans le chaos, on cherche des repères. Mais c’est aussi le moment où l’on commet les pires erreurs — pas par bêtise, mais parce qu’on agit sous le coup de la douleur, de la peur, ou du besoin de garder un semblant de contrôle.

Certaines ruptures sont prévisibles. D’autres, au contraire, frappent alors que les sentiments sont toujours là. Ce paradoxe laisse un goût amer : on ferme une histoire avant sa dernière page, on reste suspendu·e entre un cœur qui bat encore et une raison qui murmure que ce n’est plus possible. Cette situation, aussi douloureuse qu’incompréhensible, touche plus de couples qu’on ne le croit. Et si elle déroute, elle peut aussi devenir une étape de lucidité… à condition de comprendre ce qui s’y joue et de savoir comment amorcer la reconstruction.

Mais si le problème ne venait pas de vous ? Ni de votre partenaire, ni de votre corps. Et si le désir, ce n’était pas une histoire de panne… mais de dialogue absent, de fatigue trop pleine, de charge mentale invisible ou de scénarios qui tournent en boucle dans la tête ?

On a tendance à la reléguer au second plan, à penser qu’elle reprendra “quand on aura le temps”, ou qu’elle est moins prioritaire que le travail, les enfants, la charge mentale. Mais la santé sexuelle est une composante essentielle de la santé globale.Elle impacte l’estime de soi, le sommeil, le stress, la qualité du lien, la vitalité. Quand elle devient source de malaise ou d’évitement, ce n’est jamais “un détail”. C’est un signal, et c’est légitime de vouloir l’écouter.